Par la grâce de D.ieu,
10 Nissan 5728,
Brooklyn, New York,
Aux membres du comité(1) de la synagogue fondée par le
Rabbi, notre maître et chef, Rabbi Mena’hem Mendel, le
Tséma’h Tsédek, à l’intérieur des murailles de Jérusalem(2),
puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, très bientôt et de nos
jours, Amen, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Pour faire suite à ma lettre du 2 Nissan(3), je propose, par la présente, que la Yechiva et le Collel Tséma’h Tsédek élisent domicile dans cette synagogue et maison d’étude, comme il en avait été question(4). En plus du programme d’étude courant, on y prévoira une étude spécifique de l’enseignement du Tséma’h Tsédek, à la fois de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout.
A l’occasion de la Hilloula du 13 Nissan(5), qui est, cette année, la cent deuxième(6) depuis son décès, on pratiquera un ajout aux études précédemment définies, dans cette synagogue. Cet ajout portera à la fois sur la partie révélée de la Torah et sur la ‘Hassidout, en particulier sur son Or Torah(7), la lumière de la Torah, qui vient d’être publié pour la première fois, à partir du manuscrit et qui vous a été adressé, par envoi séparé.
Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit, de même que du contenu de ma lettre du 2 Nissan. Vous me direz, en particulier, que l’action de restauration du bâtiment est conduite avec empressement, y compris au sens littéral, en tous ses aspects et en toutes ses parties. Cette maison ira en grandissant, comme je le disais dans la première lettre, dans le domaine de la prière, puisque c’est une synagogue et dans celui de la Torah, puisque c’est une maison d’étude, “ pour la gloire, le renom et la splendeur ”(8) de ‘Habad, comme l’explique l’Admour Hazaken, dans son discours ‘hassidique bien connu(9), sur la Paracha : “ Et, ce sera, quand tu parviendras dans le pays que l’Eternel ton D.ieu te donne en héritage, tu en prendras possession et tu t’y installeras ”, à propos du verset(10) : “ En ce jour ”.
C’est ainsi que nous mériterons l’accomplissement de la promesse(11) selon laquelle : “ comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je vous montrerai des merveilles ”, au sens littéral et d’après son contenu profond, comme l’explique un discours du Rabbi Maharach à propos de ce verset(12), cette explication ayant été donnée il y a tout juste cent ans. Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit, de même que pour me donner, au plus vite, de bonnes nouvelles de tout cela et en vous souhaitant une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
M. Schneerson,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°9478.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°9428.
(3) Il s’agit de la lettre n°9478.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°9344 et la causerie du 12 Tamouz 5727 (1967), dans les Si’hot Kodech 5727, tome 2, à la page 293.
(5) Celle du Tséma’h Tsédek.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “Voir la causerie du 19 Kislev 5693, au paragraphe 8 (dans le Likouteï Dibbourim, tome 1, à la page 19a). On consultera aussi le Kehilat Yaakov, à l’article : ‘cent deux’, le Meoreï Or et le Yaïr Nativ, à la même référence et les autres références qui y sont indiquées”. Le Rabbi souligne ici l’expression : “les autres références qui y sont indiquées”.
(7) Il s’agit du Or Ha Torah, Chemot, tome 5.
(8) Tavo 26, 29.
(9) Likouteï Torah, Parchat Tavo, à la page 42b.
(10) Tavo 26, 1.
(11) Mi’ha 7, 15.
(12) Le Rabbi note, en bas de page : “Ceci est imprimé dans le Likouteï Torah, Torat Chmouel 5628 (à partir de la page 118)”.