Par la grâce de D.ieu,
27 Sivan 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre, qui n’était pas datée. Elle m’apprenait que vous vous êtes fiancé.
Je voudrais vous exprimer ma bénédiction pour que vos fiançailles interviennent en un moment bon et fructueux, avec beaucoup de Mazal et de bien. Lorsque vous fixerez la date du mariage, il sera célébré avec Mazal Tov, Mazal Tov. Vous bâtirez un foyer juif, basé sur la Torah et les Mitsvot, telles qu’elles sont enseignées par la ‘Hassidout.
Bien plus, la pénombre est intense, à l’heure actuelle. Or, on la fait passer pour de la lumière et la lumière pour de l’obscurité. En pareil cas, chacun doit étudier la ‘Hassidout. Ainsi, le luminaire de la Torah en fera briller également la partie révélée. De la sorte, elle pénétrera chaque détail, matériel ou spirituel.
Lorsque vous verrez..., vous voudrez bien le saluer de ma part. Vous lui transmettrez également ce qu’a dit mon beau-père, le Rabbi, se basant sur la nécessité d’apprendre de toute chose un enseignement pour le service de D.ieu.
L’enseignement de Pessa’h Chéni est le suivant. Rien n’est jamais définitivement perdu. Même si, lorsque les autres Juifs offraient le sacrifice de Pessa’h, on était soi-même impur ou éloigné, même si l’on était personnellement responsable d’une telle situation, conséquence de son action délibérée, on doit savoir que rien n’est perdu pour autant. Une fête est célébrée pour le souligner. Après que l’on se soit purifié, on s’approche du Temple, on y pénètre et l’on prend place sur son esplanade.