Lettre n° 1083

Par la grâce de D.ieu,
5 Tamouz 5711,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 25 Sivan et à la demande de bénédiction qui y était jointe.

Je lirai cette demande, lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. Il invoquera sûrement la miséricorde divine pour que chacun soit exaucé, en tous ses besoins.

Pour ce qui est de votre question, voici comment vous pouvez réparer ce qui s’est passé(1). Vous devez multiplier les mots de la Torah et de la prière. Bien évidemment, ceci s’ajoute aux trois études, celles du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya(2), qui concernent chacun.

Lorsque je fais allusion à la multiplication des mots de la Torah et de la prière, je veux dire qu’il faut les prononcer oralement. De même, vous prendrez part à l’éducation de la jeunesse et vous la rapprocherez de la crainte de D.ieu.

Troisième point(3), vous oublierez complètement, pour l’heure, ce qui s’est passé. Bien plus, vous cesserez de penser à la gravité de cette faute et à la nécessité de la réparer. Vous ferez disparaître tout cela de votre esprit et vous vous concentrerez fortement sur l’étude de la Torah et sur la prière.

Bien évidemment, tout cela sera fait dans la joie, même si les livres sacrés envisagent qu’il puisse en être autrement. Vous adopterez ce comportement pour les quelques années qui viennent. Oubliez donc tout cela et efforcez-vous de servir D.ieu toujours avec joie.

Vous préservez sûrement la santé de votre corps. A partir de deux heures ou d’une heure et demie avant d’aller vous coucher, vous ne mangerez plus et ne boirez plus, sans en faire le voeu. Bien évidemment, je parle d’un repas copieux. En revanche, vous pouvez manger ou boire légèrement.

Vous poursuivrez encore vos études pendant quelques années.

Avec ma bénédiction de réussite dans votre étude et dans votre crainte de D.ieu,

M. Schneerson,

Notes

(1) L’émission de semence en pure perte. Voir, à ce propos, la lettre n°854.
(2) Instaurées par le précédent Rabbi et dont le guide d’étude figure dans le Hayom Yom, du Rabbi.
(3) En plus de la multiplication des mots de la Torah ou de la prière et de l’action auprès de la jeunesse.