Par la grâce de D.ieu,
11 Tamouz 5711,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
le Rav A.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu vos lettres du mardi de la Parchat Beaalote’ha et du lundi de la Parchat ‘Houkat, avec la demande de bénédiction pour l’enfant et la femme. Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, je mentionnerai leur nom pour qu’ils aient une prompte guérison. J’espère que vous me donnerez de bonnes nouvelles, en la matière.
L’enfant porte sûrement un Talith Katan. Si ce n’est pas le cas, je propose qu’il le fasse dès aujourd’hui. Et, la femme prendra l’habitude de donner de la Tsédaka, deux fois par semaine. Peu importe la somme. Il suffit que le don soit régulier, sans en faire le voeu. Il serait bon que l’une des deux fois soit la veille du Chabbat ou de la fête, avant d’allumer les bougies.
Dans votre lettre, vous me dites avoir vu le Séfer Torah de Rabbi Nissim Gaon et que vous devez vous déplacer pour voir un autre Séfer Torah ancien, celui de Rabbi Its’hak Abouab.
Je vous serais reconnaissant, si cela est possible, de faire une photocopie de la colonne sur laquelle figure l’expression Petsoua Daka(2). Vous savez ce que dit l’Admour Hazaken, à ce propos(3). On a vu un Séfer Torah dont la tradition rapporte qu’il a appartenu à Ezra, le scribe. Ce mot y est écrit comme le dit l’Admour Hazaken. Je vous remercie donc de bien vouloir m’envoyer une photocopie de ce passage, dans ces deux Séfer Torah.
Vous consulterez également les notes sur les responsa du Tséma’h Tsédek, à la fin du chapitre des additifs, page 50b.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav A. Friedman, de Jérusalem.
(2) Devarim 23, 2 : "Celui qui a les organes génitaux écrasés (Petsoua Daka) ne sera pas admis dans l’assemblée de D.ieu". Le mot Daka est orthographié avec un Alef, dans le Séfer Torah des Achkenazim et avec un Hé, dans celui des Sefardim, sans que le sens n’en soit modifié.
(3) Il demande d’écrire Daka avec un Alef.