Lettre n° 1122

[4 Mena’hem Av 5711]

Vous m’interrogez à propos d’une femme qui, selon les médecins, courrait un risque important si elle attendait un enfant. Vous voudriez savoir si elle peut avoir recours aux moyens(1) que l’on utilise en pareil cas.

De fait, nos maîtres adoptent une position conciliante(2), dans ce domaine et ils permettent différents moyens, avant la relation conjugale ou après celle-ci. Vous consulterez les responsa du Tséma’h Tsédek, Even Haézer, chapitre 89, qui permettent d’y avoir recours. Il y a aussi un texte manuscrit de son fils, Rabbi Israël Noa’h, qui donne également cette permission.

J’ai trouvé cette permission également dans les responsa du Racham, tome 1, chapitre 58. D’autres avis, en revanche, adoptent une position plus rigoriste, en la matière. Ils sont cités par le Sdeï ‘Hémed, recueil de lois, à l’article "union du mariage", paragraphe 1 et dans le Peat Hassadé, à la même référence.

Quant à nous, nous devons nous en tenir à l’enseignement de nos maîtres. J’ai entendu que mon beau-père, le Rabbi, a également donné une telle permission, d’une certaine façon. Vous vous adresserez à un Rav qui tranche la Hala’ha, parmi les ‘Hassidim âgés et il vous dira quelle pratique adopter, en la matière.

Bien évidemment, tous les moyens dont il est ici question sont appliqués par la femme et non par le mari.

Notes

(1) Contraceptifs.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°625, 828 et 1165.