Lettre n° 1128

Par la grâce de D.ieu,
8 Mena’hem Av 5711,
Brooklyn,


Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Elyahou(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai appris avec peine le décès de votre épouse, la Rabbanit Bera’ha Nyécha. Puisse D.ieu faire que vous ne connaissiez plus la douleur et l’épreuve, ce qu’à D.ieu ne plaise. La promesse nous a été faite que ces jours de deuil(2) se transformeront en allégresse et en joie. Ce nouveau deuil sera également oublié et "ils se réveilleront et se réjouiront, ceux qui reposent sous terre".

Un fascicule de commentaires du Tséma’h Tsédek sur E’ha vient d’être livré par le relieur(3). On y a ajouté des discours ‘hassidiques du Rabbi Maharach, du Rabbi Rachab, de mon beau-père, le Rabbi. Par votre intermédiaire, le luminaire(4) et la lumière de la Torah parviendront dans des milliers de foyers juifs. Par ce mérite, D.ieu agira "mesure pour mesure"(5) et Il vous illuminera d’un bien visible et tangible. Vous concevrez beaucoup de satisfaction de votre fille et de votre gendre, le Rav.

Je vous joins deux exemplaires de ce fascicule. Vous indiquerez au bureau combien il vous en faut, en plus.

Puisse D.ieu faire que soit bientôt réalisée la promesse en laquelle nous plaçons tout notre espoir, "Je transformerai leur deuil en allégresse" et "ces jours se transformeront en joie et en allégresse", Amen, qu’il en soit ainsi.

Je vous adresse ma bénédiction pour que vous ayez une bonne santé et m’annonciez de bonnes nouvelles, à ce propos.

N. B. : J’ai reçu, en son temps, votre lettre du 3 Tamouz et, entre temps, vous avez sûrement obtenu, de la part du bureau, tous les reçus correspondant à la liste qui y était jointe.

Notes

(1) Le Rav A. E. Axelrod. Voir, à son propos, la lettre n°870.
(2) Les neuf jours qui séparent Roch ‘Hodech Av de Tichea Beav.
(3) Voir la lettre précédente.
(4) La ‘Hassidout.
(5) A la mesure de ce qui a été accompli.