Lettre n° 1142

Par la grâce de D.ieu,
22 Mena’hem Av 5711,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 11 Mena’hem Av, dans laquelle vous m’interrogez.

A) Vous me parlez de votre fonction d’éducateur et d’enseignant, que vous avez définie précisément dans un précédent courrier et vous me demandez ce que j’en pense.

Cette activité est très positive. Elle l’a été de tout temps, constituant une mission confiée par D.ieu, comme le soulignent nos Sages, commentant le verset "ceux qui comprendront scintilleront de la clarté du firmament, avec ceux qui font acquérir un mérite au public, pour l’éternité". Combien plus cette occupation est-elle déterminante à l’époque actuelle, à proximité de la fin de l’exil, alors qu’il convient de préparer le peuple juif à la venue du Machia’h.

Il en fut de même lors de la révélation du mont Sinaï. Nos Sages soulignent que l’absence d’un seul des six cent mille Juifs aurait compromis le don de la Torah, ce qu’à D.ieu ne plaise. Ils disent aussi que, pour quitter l’exil, tous doivent être vertueux. Et le mérite de ceux qui contribuent à obtenir un tel résultat est inestimable.

B) Vous me demandez comment expier votre propre situation. Vous respectez sûrement les études qui concernent chacun, celles du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya, instaurés par mon beau-père, le Rabbi. De plus, vous donnerez de la Tsédaka chaque jour, trois pièces le matin et trois autres avant Min’ha, sauf, bien sûr, le Chabbat et les jours de fête.

Vous adopterez tout cela sans en faire le voeu, jusqu'à Yom Kippour. Vous vous habituerez également à prononcer, dans toute la mesure du possible, des mots de la Torah et de la prière, lorsque vous marchez dans la rue.

Avec ma bénédiction pour que vous annonciez de bonnes nouvelles dans tous ces domaines,