Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5711,
Brooklyn, New York,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre et j’ai appris avec satisfaction que votre fils se remet de l’intervention chirurgicale qu’il a subie. J’espère qu’il se sent bien. Vous me dites aussi que votre fille a eu un accident et vous sollicitez ma bénédiction. Je souhaite qu’elle aille mieux, elle aussi et que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles, à ce propos.
Je voudrais, du reste, vous faire remarquer qu’une mère, tout comme elle se préoccupe de la santé physique de ses enfants, doit également assurer le bien être de leur âme. J’espère que vous faites usage de l’influence que vous exercez sur vos fils et votre fille pour que leur foyer soit conforme à ce que doit être une maison juive.
Certaines mères considèrent que leurs enfants ne les écouteront pas. Elles n’évoquent donc pas la pratique juive avec eux. D’autres éprouvent de la gène à le faire. Mais, ces deux attitudes sont erronées. Car, il n’y a pas lieu d’avoir honte lorsque la santé morale des enfants est en cause.
Je suis également convaincu qu’en s’adressant aux enfants une fois, puis une seconde, en trouvant les mots qui conviennent, on peut les persuader que le seul et unique chemin d’accès vers le bonheur, pour les Juifs, le seul moyen d’avoir un foyer heureux, est la voie de la Torah et des Mitsvot. Au bout du compte, on obtient le résultat escompté.
Dans l’espoir d’avoir de vos bonnes nouvelles et avec ma bénédiction,