Par la grâce de D.ieu,
3 Elloul 5711,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Avraham Elyahou(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 27 Mena’hem Av, à laquelle était joint le chèque du ‘Hassid qui craint D.ieu, Rav ‘Haïm Yaakov Gass(2). Comme vous me l’avez demandé dans votre précédente lettre, le reçu a été adressé à votre proche parent, le Rav Naftali Kahana.
Je continue de penser, comme je l’indiquais dans mon courrier précédent, que vous devriez renforcer votre enseignement public de la ‘Hassidout. Et, vous savez que le terme "public", synonyme de pluriel, s’applique dès lors que deux personnes sont présentes.
De fait, on trouve l’expression "le minimum du pluriel est deux" dans les responsa de Rabbi Avraham, fils du Rambam, au chapitre 86 et au chapitre 110, dans lequel il cite son père. Le Sadé Yochoua, sur le Yerouchalmi, à la fin du traité Bera’hot, l’attribue à nos Sages.
Et, même si l’on parle d’un pluriel véritable, il peut également s’agir de trois personnes, selon le traité Guittin 46a, le Yerouchalmi Guittin, chapitre 8, paragraphe 6 et le début de l’introduction des Tikouneï Zohar. Bien plus, l’effort qui convient vous permettra de réunir beaucoup plus de trois personnes.
Avec ma bénédiction pour que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne et douce année, en particulier pour que vous soyez en bonne santé,
Vous consulterez, à ce propos, le début du chapitre 4, des lois des opinions, du Rambam(3).
Notes
(1) Le Rav A. E. Axelrod. Voir, à son propos, la lettre n°870.
(2) De Greensborogh. Voir, à son propos, la lettre n°1121.
(3) Qui dit qu’être en bonne santé est un des éléments du service de D.ieu.