Par la grâce de D.ieu,
3 Elloul 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Ichaya Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu, en son temps, votre demande de bénédiction à l’occasion de la fête de la libération(2). J’en ai donné lecture près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que celui-ci invoque la miséricorde divine, pour vous et pour tous les membres de votre famille, de sorte que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins.
En ces jours propice, emplis de miséricorde, du mois d’Elloul, j’attends de vos bonnes nouvelles. Je souhaite apprendre que les requêtes formulées dans votre lettre et votre demande de bénédiction commencent à se réaliser, de manière positive.
Vous savez sans doute que l’un des versets dont les initiales forment le nom d’Elloul est le suivant : "Un homme à son ami et des cadeaux aux pauvres". Face au Saint béni soit-Il, chacun d’entre nous est un pauvre et nos Sages précisent que "Il dit Ses Paroles à Yaakov", c’est-à-dire qu’Il accomplit Lui-même ce qu’Il demande aux Juifs de faire. Il accordera donc des cadeaux à nous tous, parmi l’ensemble des enfants d’Israël.
Avec ma bénédiction pour que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne et douce année,
Notes
(1) Le Rav I. Matlin.
(2) Du 12-13 Tamouz.