Par la grâce de D.ieu,
9 Elloul 5711,
Brooklyn, New York,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre du 8 septembre et j’y ai lu avec satisfaction que vous avez vous-même remarqué à quel point votre fils a fait des progrès, qu’il est plus calme. Le docteur Wilder a pu le vérifier également.
Comme je vous l’ai déjà dit, mon beau-père, le Rabbi, a accordé sa bénédiction pour que votre fils soit en bonne santé et, à n’en pas douter, il tiendra parole. Il y a donc uniquement une question de temps.
Certes, il n’est pas aisé d’attendre, surtout pour les parents d’un fils unique. Néanmoins, si l’on se raffermit dans la conviction que cette bénédiction se réalisera en tout état de cause, on gagne sur deux plans à la fois. On peut, plus facilement, attendre son accomplissement. En outre, plus la conviction est forte, plus la matérialisation de l’assurance formulée par le Juste est rapide.
J’espère que votre confiance sera grande, encore plus forte que jusqu'à maintenant. J’en suis d’autant plus convaincu que vous assisterez bientôt à une amélioration radicale de l’état de votre fils.
Vous m’écrivez que votre fils fréquente déjà l’école. J’espère qu’il y aura de bons résultats.
Je conclus en formulant le voeu que vous soyez inscrite et scellée pour une bonne et douce année, de même que votre mari et votre fils.