Par la grâce de D.ieu,
1er Chevat 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) Il est dommage que votre lettre ne dise rien de l’influence que vous exercez sur les autres, afin de réjouir leur coeur. Vous connaissez ce récit du Juste et grand Rav, notre maître Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev, que l’on vit, une fois, danser joyeusement, à l’aube. On lui en demanda la raison et il répondit qu’il avait médité aux bénédictions du matin, en particulier à celle qui loue D.ieu "Qui ne m’a pas fait non-Juif". Il avait ainsi pris conscience de ce dont il avait été préservé, du caractère agréable de sa part, de son sort et de son héritage, puisqu’il était Juif. Il ne pouvait concevoir plus grande joie.
Nous-mêmes ajouterons à tout cela le fait que l’on nous ait révélé l’enseignement du Baal Chem Tov, l’importance du Précepte "servez D.ieu dans la joie", en plus de ce qu’expliquent les lois des opinions, du Rambam, affirmant que l’on peut servir D.ieu "en toutes tes voies", c’est-à-dire même en mangeant et en buvant. Nous avons donc bien fait un pas en avant pour connaître la joie véritable.
B) Vous maintenez sûrement les études de la Torah dont nous avons parlé, quand vous étiez ici.
C) Je vous joins une copie de ma lettre, adressée à tous, à l’occasion de la "fête de toutes les fêtes", le 19 Kislev(1). Vous savez sans doute que le prochain 10 Chevat sera la seconde Hilloula de mon beau-père, le Rabbi. Il serait bon, dans la mesure du possible, d’adopter, à cette occasion, les pratiques que j’ai définies dans ma lettre de l’an dernier(2), dont je vous joins également une copie.
J’espère que vous pensez toujours à l’amélioration de votre situation(3). Le verset dit, en effet que "il n’est pas bon que l’homme soit seul". Que D.ieu vous donne la réussite en cela et en tout le reste.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Il s’agit de la lettre n°1262.
(2) Il s’agit de la lettre n°885.
(3) A se marier.