Par la grâce de D.ieu,
7 Chevat 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
L’une de vos connaissances m’a transmis que votre état de santé n’est pas très bon. Je voudrais donc vous rappeler, même si cette idée n’est pas nouvelle pour vous, que nous sommes tous soumis à la Providence du Créateur. En conséquence, si vous pensez que quelqu’un cherche à vous nuire, vous devez savoir qu’il n’y a uniquement là qu’une illusion. Cela est impossible.
Vous devez donc raffermir votre confiance en D.ieu, Qui dirige le monde entier et également vous-même et votre corps. Car, l’homme est défini comme un petit monde, par le Midrach Tan’houma, au début de la Parchat Pekoudeï et par le Tikouneï Zohar, au Tikoun n°69, page 117b.
S’il vous arrive de sentir que votre confiance est affaiblie, il n’y a pas lieu de méditer profondément à une telle situation. Vous devez cesser de penser à cette faiblesse, qui n’est qu’une illusion. Lorsque quelques temps s’écouleront, vous pourrez vérifier personnellement que vous êtes ferme dans votre confiance en D.ieu, tout comme les enfants d’Israël sont, dans leur ensemble, "croyants et fils de croyants".
Vous vous conformez sûrement aux prescriptions du médecin, car la Torah lui a accordé l’autorisation et également la force de guérir. Que D.ieu fasse que vous m’annonciez prochainement l’amélioration de votre état de santé, me disiez que vous allez de mieux en mieux.
Il serait bon que vous récitiez chaque jour quelques Psaumes. Le roi David demanda(1), en effet, que leur lecture soit considérée comme l’étude des plaies et de la propagation de l’impureté(2). Ils(3) sont donc à la fois une prière, selon le traité Bera’hot 4b et une étude de la Torah.
Avec ma bénédiction de prompte guérison, de bonne santé et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) A D.ieu et fut exaucé, en cela.
(2) Qui sont les passages les plus ardus de la Torah.
(3) Les Psaumes