Par la grâce de D.ieu,
15 Chevat 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du mardi de la Parchat Chemot, dans laquelle vous me décrivez votre éducation et votre vie, jusqu'à ces derniers temps. Je dis avec plaisir, car j’ai déjà entendu parler de vous, à différentes reprises, sans jamais avoir eu un contact direct avec vous. J’espère que nous correspondrons, désormais et qu’il en résultera un renforcement de la Torah et des Mitsvot.
Vous n’évoquez pas, dans votre lettre, votre étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. Il se trouve actuellement, dans votre ville, quelques jeunes gens avec lesquels vous pouvez discuter et mener une telle étude, de manière systématique. J’espère que vous ne remettrez pas tout cela à plus tard et que vous mettrez de l’ordre dans votre étude, si ce n’est déjà fait.
Vous vous plaignez de ne pas avoir eu l’occasion d’étudier la Torah, dans votre jeunesse. Je ferai, à ce propos, deux remarques :
A) Plusieurs Grands de notre peuple, ont commencé tardivement leurs études, pour différentes raisons. Pour autant, celles-ci ont été très fructueuses.
B) Il est clair, en tout état de cause, que l’on ne peut prendre prétexte de cela pour faire disparaître l’étude ou même pour l’alléger. Bien plus, cette étude doit porter sur toutes les parties de la Torah, y compris sur la ‘Hassidout.
D.ieu vous a accordé le mérite d’assurer l’éducation des enfants juifs, qui sont aussi les enfants de D.ieu. Vous rapprochez leur cœur de celui de leur Père Qui se trouve dans les cieux et il est donc certain que D.ieu vous viendra en aide. Aussi connaîtrez-vous la réussite dans vos études personnelles et dans l’éducation de vos enfants, avec votre épouse.
J’espère recevoir de vos bonnes nouvelles.
Avec ma bénédiction,