Par la grâce de D.ieu,
28 Adar 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’aimerais savoir si vous prenez part aux activités du monde orthodoxe, dans votre ville, en particulier dans le domaine de l’éducation, qui est d’actualité en la présente période, entre Pourim et Pessa’h. En effet, Morde’haï, qui était le plus grand, à son époque, par sa connaissance de la Torah, par sa crainte de D.ieu et par sa sagesse, parvint à annuler le décret précisément en enseignant la Torah aux enfants, comme le rapportent nos Sages.
Et, l’on retrouve également cette idée à Pessa’h, fête qui commence par le Séder, pendant lequel on a recours à différents stratagèmes pour mettre en éveil l’attention des enfants et les empêcher de dormir, les préserver du sommeil physique et, a fortiori, du sommeil moral. Or, le Séder commence par les questions que posent les enfants.
Il en va de même pour la fin de la fête de Pessa’h, commémorant le passage de la mer Rouge, comme le souligne le Midrach Chemot Rabba. Alors, ces enfants, qui étaient nés en Egypte et qui y avaient grandi, "reconnurent D.ieu les premiers".
Il découle de tout cela que la délivrance, physique et morale, d’Israël dépend de l’éducation de la jeune génération. Chaque Juif, même s’il est aussi grand que Morde’haï, puisque le Midrach Esther Rabba dit que "Morde’haï, à son époque, fut comme Moché, en la sienne", se doit donc de participer à cette éducation.
Que D.ieu accorde à chacun d’entre nous d’illuminer la part du monde qui lui est confiée. C’est ainsi que l’on hâtera et que l’on provoquera la délivrance complète et véritable de tout Israël, comme l’explique le chapitre 37 du Tanya.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour une bonne santé,