Par la grâce de D.ieu,
2 Nissan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en son temps, votre lettre du début d’Adar. J’ai appris avec satisfaction que vous allez bien, que vous vous efforcez, dans la mesure du possible, d’exercer une influence positive sur votre entourage, afin d’y instaurer la paix. Bien évidemment, la paix matérielle dépend de la paix spirituelle.
Les derniers progrès de la médecine ont permis d’établir à quel point l’état nerveux et le calme de l’esprit ont une influence décisive sur la santé du corps physique. Les deux âmes d’un Juif(1) sont en état de lutte parce que l’une est spirituelle et l’autre, matérielle. Il n’est donc qu’un seul moyen de les réconcilier. Il faut que l’âme divine remporte la victoire. L’autre éventualité ne serait nullement pacifique, ce qu’à D.ieu ne plaise.
En effet, l’âme divine reste fidèle à D.ieu, même pendant la faute, comme l’établit la fin du chapitre 24 du Tanya. Bien plus, le mauvais penchant a reçu l’autorisation de troubler l’homme, mais, profondément, il souhaite que celui-ci soit vainqueur car, de la sorte, sa récompense est accrue. Vous consulterez aussi la fin du chapitre 29 du Tanya et le Zohar, Parchat Terouma, à la page 563.
Je vous joins une copie de la lettre(2) adressée à tous à l’occasion de Pessa’h, qui s’approche. J’ai bon espoir qu’elle vous intéressera, de même, peut-être, que les personnes avec lesquelles vous êtes en contact.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Son âme animale et son âme divine.
(2) Il s’agit de la lettre n°1477.