Par la grâce de D.ieu,
4 Nissan 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’écrivez que vous vous êtes éloigné des ‘Hassidim et que vous le regrettez. Comme vous le savez, nos Sages disent que "tout est dans les mains de D.ieu, sauf la crainte de D.ieu". Il ne dépend donc que de vous que vous vous rapprochiez et "celui qui dit avoir fait des efforts et avoir obtenu le succès, il faut le croire". Néanmoins, selon l’expression du Tanya, au chapitre 42, il faut, pour cela, imiter celui qui recherche un précieux trésor enfoui au fond de la terre et ne ménage donc pas sa peine(1).
Comme je l’ai rappelé plusieurs fois, mon beau-père, le Rabbi, dit que la présente période précède immédiatement la venue du Machia’h. Chaque instant est donc particulièrement précieux et il ne faut pas le gaspiller en étant amer et en se demandant pourquoi la situation est ce qu’elle est, pourquoi elle n’est pas meilleure.
En conséquence, chaque instant doit être consacré à l’effort, envers soi-même et envers l’autre. Ainsi, on peut vérifier que l’amertume n’a pas de sens. En effet, lorsque l’on recherche la vérité, on obtient le succès, pour soi-même et pour les autres. Bien plus, nous avons reçu une promesse de l’Admour Hazaken(2), comme le dit la lettre de mon beau-père, le Rabbi, imprimée à la fin du Séfer Hakitsourim sur le Tanya, page 122. Car, grâce à son sacrifice de lui-même, l’Admour Hazaken obtint du tribunal céleste que ceux qui sont attachés à lui et suivent sa voie aient systématiquement le dessus, pour tout ce qui concerne la Torah, la crainte de D.ieu et les bons comportements.
Notes
(1) Qui semble alors négligeable, comparée à la valeur du trésor qu’elle permet d’obtenir.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°1377.