Lettre n° 1622

Par la grâce de D.ieu,
3 Sivan 5712,
Brooklyn,

Aux dirigeants du Collel ‘Habad,
auxquels D.ieu accordera longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 17 Iyar, par laquelle vous me faites savoir que vous agrandissez et développez l’institution de bienfaisance appelée "caisse d’entraide Na’houm Dov Denberg du Collel ‘Habad" et que vous avez élargi sa direction.

Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, votre action soit également fructueuse. Le succès dépendra de l’institution comme de ceux qui contractent un prêt auprès d’elle. Nos Sages disent que la bienfaisance est plus importante que la Tsédaka, car elle s’adresse également aux riches. Sans doute avez-vous à cœur également, dans de telles situations, d’aider le prêteur en lui procurant une source de revenus fixe. En pareil cas, il est justifié de renoncer à quelques exigences de l’institution envers lui, pourvu qu’on puisse le secourir et lui permettre de subvenir à ses propres besoins.

L’importance de la bienfaisance est enseignée également par les trois Patriarches. Avraham la représente, alors qu’Its’hak correspond à la prière et Yaakov, qui "réside dans la tente", introduit l’étude de la Loi Ecrite et de la Loi Orale. En ce sens, la bienfaisance caractérise le premier des Patriarches et l’on sait que "Avraham est grand parmi les géants".

Nous devons nous identifier au comportement de D.ieu, "Tout comme Il fait de bonnes actions, tu en feras de même". Puisse D.ieu faire que nous ayons ainsi le mérite de recevoir la Torah, une Torah de bonté, avec joie et profondeur.

Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée,