Par la grâce de D.ieu,
2 Tamouz 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis longtemps. Ce n’est sûrement pas parce que vous n’êtes pas satisfait de ma dernière réponse. J’ai bon espoir que vous ne m’en tenez pas rigueur, car je dois bien exprimer mon avis tel qu’il est. Je ne peux écrire ce qui ne correspond pas à ce que j’ai dans le cœur.
B) Je regrette qu’il n’y ait plus aucun espoir pour ce que je vous écrivais, la dernière fois. J’ai bien peur qu’il en est ainsi du fait de votre découragement, face à ces événements et ces accidents. Il faut considérer cette situation comme une épreuve, un voile. Ainsi, non seulement nous ne sommes pas parvenus à assumer notre mission d’une manière relativement facile, mais, bien plus, nous subissons des épreuves et des voiles.
Néanmoins, vous savez que la finalité de l’épreuve et du voile est de révéler de grandes forces. S’ils ont l’effet contraire, s’ils n’apportent pas ces grandes forces mais, bien au contraire, occultent celles que l’on possédait auparavant, ils vont à l’encontre de leur raison d’être.
Selon une interprétation, l’expression "pour la faute que nous avons commise devant Toi à cause du mauvais penchant" souligne que celui-ci fut créé dans le but d’être vaincu. Bien plus, il désire lui-même qu’il en soit ainsi, comme le dit le Zohar et comme l’explique la fin du chapitre 29 du Tanya. A ce propos, vous consulterez également le chapitre 27.
Il est inutile d’en dire plus, car différents textes expliquent tout cela et je voulais uniquement vous le rappeler.
J’attends de vos bonnes nouvelles et je conclus en vous adressant ma bénédiction,