Lettre n° 1703

Par la grâce de D.ieu,
13 Tamouz 5712,
Brooklyn, New York,

A l’honorable donateur, digne d’éloge et distingué,
homme de qualité, responsable communautaire
plein d’empressement, qui soutient les tentes(1),
est couronné de comportements généreux,
monsieur Its’hak Elmaleh(2),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, à laquelle était jointe une copie du discours que vous avez prononcé à la synagogue, pendant la fête de Pessa’h. Vos paroles chaleureuses ont, à n’en pas douter, pénétré le cœur de ceux qui les ont écoutées et elles ont porté leur fruit.

A l’occasion de la fête de la libération du 12-13 Tamouz, délivrance et salut de l’âme de mon beau-père, le Rabbi, nous avons édité un fascicule de l’enseignement de notre maître, Juste de la génération et fondement du monde. Je vous l’adresse et je suis sûr que vous y trouverez beaucoup d’intérêt.

Je reçois souvent des lettres et des nouvelles de l’œuvre accomplie par les saintes institutions Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch(3) et de l’aimable intérêt que vous manifestez pour elles.

Leur fondateur(4), qui leur a donné son nom, mon beau-père, le Rabbi, a un mérite particulier. Il est le Juste, fondement du monde, qui confère bénédiction et réussite à tous ceux qui prennent part à sa mission sacrée, au sein de ces institutions. En effet, "Yossef assurait la subsistance de tout le pays" et "Its’hak s’en alla prier dans le champ, avant le soir", alors que les forces du mal et "l’autre côté" se renforcent, ce qu’à D.ieu ne plaise, qu’elles souhaitent obscurcir "le soleil et sa gaine (qui) sont l’Eternel D.ieu".

Nos Sages précisent qu’Its’hak pria. Or, Tefila, la prière, est de la même étymologie que "celui qui répare (Tofel) un ustensile en argile", relie ce qui est fait de poussière de la terre à notre Père Qui se trouve dans les cieux.

La prière, au sens le plus littéral, est un moyen d’intercéder en faveur de tous ceux qui apportent leur participation, financent et développent les institutions qu’il(5) a fondées afin de diffuser publiquement la Torah et la crainte de D.ieu, en particulier en ces jours propices, liés à sa libération et à l’anniversaire de sa naissance(6).

J’ai bon espoir que vous tendrez une main charitable, comme vous l’avez toujours faut jusqu'à maintenant et comme vous le ferez encore, dans les prochains jours, pour soutenir notre action, avec les forces considérables que D.ieu vous a accordées.

En espérant que vous aurez beaucoup de satisfaction de votre fils,

Et avec ma bénédiction pour que l’action de vos mains soit fructueuse, de manière générale et spécifique, matériellement et spirituellement à la fois et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,

Notes

(1) De l’étude de la Torah.
(2) Du Maroc. Voir, à son propos, les lettres n°1340 et 1751.
(3) Au Maroc.
(4) Voir la lettre précédente.
(5) Le précédent Rabbi.
(6) Le précédent Rabbi naquit le 12 Tamouz.