Par la grâce de D.ieu,
24 Tamouz 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous sollicitez une bénédiction, pour vous et pour les membres de votre famille, en particulier pour que votre fille se fiance. Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, je donnerai lecture de votre demande et, à n’en pas douter, il invoquera la miséricorde divine pour que la requête de votre cœur soit exaucée positivement.
Il est sûrement inutile de vous souligner la nécessité de forger des canaux et des réceptacles adéquats pour susciter et contenir les bénédictions de D.ieu. Ceux-ci consistent en deux points. Il faut, tout d’abord, exercer une influence positive sur les autres, rapprocher leur cœur de notre Père Qui se trouve dans les cieux. En ce sens, vous possédez un mérite particulier, puisque vous êtes le secrétaire d’une synagogue ‘Habad, comme vous le précisez dans votre lettre. Il faut, en outre, agir sur sa propre personne, chacun selon sa propre situation, afin de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté.
Nos Sages font référence "à celui qui ajoute" et leur formulation implique deux points. D’une part, on lui ajoute une récompense, par la satisfaction de ses besoins. D’autre part, on lui ajoute également le désir d’accroître son engagement, en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. Nos Sages tranchent, en effet, que "une Mitsva en attire une autre".
Je vous joins une note qui a été éditée à l’occasion des jours propices de la libération des 12 et 13 Tamouz. Sans doute la consulterez-vous, car elle est d’actualité tout au long de l’année, pour y découvrir la manière de servir D.ieu sans s’affecter des voiles et des obstacles. Ainsi, vous recevrez une lumière accrue, au sein de vos quatre coudées.
Avec ma bénédiction,