Par la grâce de D.ieu,
7 Elloul 5712,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yaakov(1), le Cho’het,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre écrite à l’issue du Chabbat Ekev. D.ieu merci, vous allez bien. Vous avez sans doute déjà reçu mes salutations, par l’intermédiaire de monsieur Tsipel(2). Il serait bon que vous lui demandiez d’accéder à ma requête et d’organiser une réunion ou une célébration ‘hassidique, afin de transmettre mon bon souvenir.
Ceci sera une bonne entrée en matière et, à cette occasion, vous pourrez attirer quelques uns des présents aux activités communautaires, en particulier dans le domaine de l’éducation et du Mikwé, sujets que j’ai spécifiquement abordés avec lui(3). Il m’a promis de faire tout ce qui était en son pouvoir.
J’écris, à ce sujet, au grand Rav et ‘Hassid, Rav M. Hacohen Perlov. Sans doute vous mettrez-vous d’accord pour réaliser tout cela de façon à ce qu’il en résulte le plus grand bien.
Vous m’écrivez que l’on vous a posé la question suivante. Pourquoi est-il écrit, dans le Sidour de l’Admour Hazaken, au paragraphe Vechamerou, avant la prière d’Arvit du vendredi soir, "Ot Hi Leolam"(4), ce dernier mot étant orthographié avec un Vav, alors qu’il n’en a pas dans le ‘Houmach.
Dans le Sidour du Chaar Hacollel, qui est plus précis, ce Vav manque, comme cela doit être. De façon générale, il n’est pas certain que ces versets aient été inscrits dans le Sidour de l’Admour Hazaken, imprimé de son vivant, ou bien s’il a seulement indiqué qu’il faut dire Vechamerou.
Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav Y. Gansburg, de Milan. Voir, à son propos, la lettre n°1720.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) Monsieur Tsipel.
(4) Le Chabbat est un signe éternel.