Lettre n° 1833

[7 Elloul 5712]

J’ai été satisfait de constater que vous vous préoccupez de la situation de la Che’hita dans votre ville. Néanmoins, j’ai été très peiné par les événements désagréables et ce qui s’est passé de manière inconvenante, comme vous le mentionnez dans votre lettre.

Vous faites sans doute référence au Choul’han Arou’h. Vous aurez sûrement l’occasion, ces jours-ci, de rencontrer quelques ‘Hassidim qui pourront intervenir, en la matière. J’ai bon espoir qu’il vous sera possible, peu à peu, de réparer la situation. Bien évidemment, je ne révélerai pas que vous avez été le premier à m’en faire part.

Que D.ieu vous accorde la réussite dans votre étude et dans votre mission sacrée, pour laquelle vous ne connaîtrez aucune difficulté, ce qu’à D.ieu ne plaise. Vous savez que nos Sages définissent la Che’hita comme un mouvement d’attraction. Au sens le plus simple, celle-ci permet à la chair de l’animal ou de la volaille de s’élever, du stade animal vers le règne humain, en la confondant à la chair et au sang de celui qui la consomme. Il en est donc de même dans la dimension spirituelle.

En effet, la Che’hita permet d’attirer et d’élever l’âme animale vers le stade de l’homme qui est bâti à l’image de D.ieu, comme l’indique le Chneï Lou’hot Haberit, à la page 20b, cité par le Assara Maamarot, au discours Em Kol ‘Haï, deuxième partie, chapitre 33.