Lettre n° 1984

Par la grâce de D.ieu,
21 Tévet 5713,
Brooklyn,

Au Tsaddik, Rav et distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
descendant d’illustres personnages, issu d’une grande
famille, le Rav ‘Haïm Chlomo(1),

Je vous salue et vous bénis,

Vous avez été interrogé sur le Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Nasso, affirmant que l’on doit donner des cadeaux au marié. Or, une similitude est constatée par ce texte entre le mot ‘Hatan, le marié et l’expression Ne’hout Darga, celui qui perd son niveau. Vous me demandez le rapport entre cette perte et ces cadeaux.

Ce texte explique, à la page 29b, qu’une force céleste(2) est nécessaire chaque fois qu’il s’agit d’introduire un fait nouveau. Or, un cadeau n’est pas une rétribution ou une acquisition faite au prix de l’effort et de la peine. Il est offert sans contrepartie, parce que celui qui le donne en conçoit du plaisir.

Cette idée est également commentée par d’autres textes de ‘Hassidout. Vous consulterez aussi le Likouteï Torah Chir Hachirim, au discours intitulé “ Pour l’honneur du dais nuptial ”, à la fin du discours “ Comment danser devant la mariée ”.

Avec mes respects et ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav H. C. Horowits, Rabbi de Strizov. Voir, à son propos, la lettre n°1937.
(2) Précisément obtenue grâce à cette perte.