Par la grâce de D.ieu,
13 Chevat 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 2 Chevat, dans laquelle vous me donnez de bonnes nouvelles de l’état de santé de votre fille. Que D.ieu vous permette, de même qu’à votre épouse, de la conduire vers la Torah, le dais nuptial et les bonnes actions, en bonne santé.
Vous m’écrivez que vous n’étudiez pas régulièrement la ‘Hassidout. Cela n’est pas judicieux du tout. Différents textes de nos Sages établissent que l’étude doit être régulière et l’expression consacrée est précisément “ un temps fixé pour l’étude de la Torah ”.
Vous connaissez également le dicton de l’Admour Hazaken, selon lequel cette fixation doit être non seulement dans le temps, mais aussi dans l’esprit(1). De fait, l’une et l’autre sont liées, comme on peut le vérifier dans la pratique. Par ailleurs, comme le précisent nos Sages au traité Taanit 7a, il nous est demandé d’apprendre une leçon des élèves plus que des amis et même du maître. Il faut donc également que quelqu’un reçoive votre enseignement.
Concernant ce que vous me dites à propos de votre épouse(2), il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre maison. Par ailleurs, votre épouse elle-même donnera, à la veille du Chabbat, quelques pièces à la Tsédaka de Rabbi Meïr Baal Haness(3). Vous-même, vous vous efforcerez, au moins jusqu’à la naissance, qui interviendra en un moment bon et fructueux, de garder les trois études instaurées par mon beau-père, le Rabbi. Celles-ci s’adressent à tous et sont bien connues. Elles portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya.
Que D.ieu fasse que la grossesse de votre épouse se passe bien et qu’elle soit aisée, qu’elle enfante, en son temps et facilement.
Avec ma bénédiction,
N. B. : Vous avez sans doute pris part aux pratiques liées au jour de la Hilloula(4), qui était avant-hier.
Notes
(1) La Torah doit être fixée dans l’esprit.
(2) Le fait qu’elle est enceinte.
(3) Le Collel ‘Habad de Jérusalem.
(4) Du précédent Rabbi, le 10 Chevat.