Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5713,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Tsvi(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du dimanche de la Parchat Tsav, dans laquelle vous me décrivez votre installation et vos activités en Terre Sainte. Sans doute prenez-vous part à une réunion ‘hassidique, de temps à autre, bien que vous n’en parliez pas dans votre courrier. Celle-ci ne peut être remplacée par rien d’autre, comme l’établissent les causeries, que vous avez sûrement consultées, de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
J’ai transmis vos salutations à ma mère, la Rabbanit Chlita. Elle a été heureuse d’apprendre ce qui vous est arrivé. Elle se souvient parfaitement de toute votre famille et m’a même raconté plusieurs épisodes, vous concernant personnellement.
Je vois que vous êtes éditeur. Sans doute en profitez-vous pour intensifier la lumière de la Torah et de la pratique juive, en notre Terre Sainte. Vous connaissez le dicton du Tséma’h Tsédek(2) selon lequel ce qui est imprimé concerne toutes les générations. On peut en déduire le mérite et la responsabilité qui incombent à un imprimeur.
Conformément à votre demande, lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai votre nom et celui des membres de votre famille, pour que vous obteniez la satisfaction de tous vos besoins.
A l’occasion des jours de fête qui approchent, pour nous et pour tout Israël, pour le bien, je vous adresse, par la présente, ma bénédiction pour un Pessa’h cacher et joyeux.
Et, que s’accomplisse la promesse tant attendue selon laquelle “ comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles ”, lors de notre délivrance véritable et complète, de votre vivant et du nôtre, par notre juste Machia’h.
Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête,
N. B. : Pour répondre à votre question, je suis intéressé par tous les livres qui traitent, d’une manière quelconque, des Juifs et du Judaïsme. Nombreux sont ceux qui ont pris l’habitude d’adresser à ma bibliothèque tout ce qu’ils écrivent ou éditent.
Je ne dispose pas d’une caisse pour couvrir de telles dépenses. Mais, pour ceux qui le désirent, ma bibliothèque échange ces livres contre ceux qui sont parus aux éditions Kehot, dont vous avez sûrement vu le catalogue. Les ‘Hassidim, en Terre Sainte, en possèdent plusieurs.
Notes
(1) Le Rav T. Harkavi, de Jérusalem, originaire de Yekatrinoslav, la ville de l’enfance du Rabbi, dont son père était le Rav.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°184.