Lettre n° 2084

Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5713,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 4 Nissan, avec la demande de bénédiction qui y était jointe et dont je donnerai lecture, sans en faire le vœu, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Vous m’interrogez à propos des Tefilin de Rabbénou Tam. A mon avis, vous ne devez pas encore les mettre. Dans quelques temps, vous m’écrirez encore une fois, à ce sujet. Entre temps, vous redoublerez d’ardeur à l’étude des “ Paroles du D.ieu vivant ”(1). Différents textes établissent une relation entre celles-ci et les Tefilin de Rabbénou Tam, qui, d’après la Kabbala, sont liées à l’attribut de découverte intellectuelle, ‘Ho’hma.

Vous donnez sans doute quelques pièces à la Tsédaka, avant la prière, chaque jour de semaine et vous gardez les trois études, bien connues, qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi et portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. De même, vous avez sûrement adopté la pratique instaurée par Ezra(2).

D.ieu fasse que vous étudiez la Torah en Le craignant, sans être dérangé et sans prétendu obstacle, qui n’a d’autre but que de renforcer la récompense(3) et la valeur de ce qui est accompli.

Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour étudier la Torah avec la crainte de D.ieu,

Notes

(1) La ‘Hassidout.
(2) Qui consiste à se rendre au Mikwé après chaque relation conjugale.
(3) De l’homme qui résiste à l’épreuve.