Par la grâce de D.ieu,
6 Iyar 5713,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
Rav Yera’hmyel(1), le Cho’het,
Je vous salue et vous bénis,
Vous évoquez la coutume de ne pas couper les cheveux d’un enfant jusqu’à l’âge de trois ans. Vous consulterez, à ce sujet, la fin du Chivim Temarim, qui rattache cette première coupe à la Mitsva de lui donner une éducation. Vous verrez aussi le Béer Hétev et le Chaareï Techouva, au chapitre 531.
Ce sujet est également traité par le Sidour Maharid, du petit-fils du Tséma’h Tsédek, qui en donne aussi une interprétation basée sur la ‘Hassidout(2). Mon beau-père, le Rabbi, m’a maintes fois indiqué qu’il devait en être ainsi et je reproduis ici un extrait de la lettre qu’il écrivit(3) à propos de cette pratique.
Il est donc bon que vous adoptiez vous-même cette pratique. Comme vous le savez, une coutume juive est partie intégrante de la Torah. Vous consulterez également le Rambam, au début des lois de ceux qui se révoltent, selon lequel un usage adopté par l’ensemble du peuple juif est l’équivalent d’une Injonction et d’un Interdit de la Torah.
Vous consulterez le ‘Hochen Michpat, au chapitre 25 et les commentaires, au paragraphe 22, les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, au début du second chapitre.
Le Kéter Chem Tov, du Rav Gagin, à la page 591, dit qu’en Erets Israël, on coupe les cheveux de l’enfant quand il a quatre ans. Peut-être s’agit-il d’une faute d’imprimerie et l’on doit, en fait, lire trois ans.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav Y. Grodman, de Pittsburgh.
(2) Voir le recueil Yagdil Torah, paru à New York, n°48, page 266. Voir également les pages 263 et 267.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre 1980.