Lettre n° 2123

Par la grâce de D.ieu,
14 Kislev 5713,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Méle’h(1),

Je vous salue et vous bénis,

Vous m’écrivez que l’on vous interroge sur la possibilité de couper un arbre fruitier(2), lorsque sa majeure partie est sèche. Certains avis le permettent, d’autres l’interdisent. En Erets Israël, la plupart adopte le premier avis. Néanmoins, vous avez personnellement été confronté à un tel cas, il y a trois ans et l’issue n’a pas été heureuse.

En plus de tout cela, vous savez également ce que dit le testament de Rabbi Yehouda, le ‘Hassid, au chapitre 53. Ce point est également discuté dans le Chivim Temarim.

Compte tenu de tout cela, vous ne devez pas, à mon sens, permettre une telle action, car vous avez vous-même été le témoin d’une situation identique, même si l’Admour Hazaken accorde effectivement cette permission, à la fin de ses lois de la protection du corps et de l’esprit.

Avec ma bénédiction,

Le livre précédemment cité est peu fréquent(3) et je reproduis donc ici les références qu’il cite: Kérem Chlomo Yoré Déa, au chapitre 368; Ikareï Hadat Yoré Déa, au chapitre 14, paragraphe 2008; Midrach Chemot Rabba, au chapitre 35, paragraphe 2; ‘Hatam Sofer Yoré Déa, au chapitre 102; responsa Chem Aryé Yoré Déa, au chapitre 27; Peri Megadim Ora’h ‘Haïm, au chapitre 263; Michbetsot Zahav, au chapitre 103.

Notes

(1) Le Rav Eliméle’h Kaplan.
(2) Ce qui est, d’ordinaire, interdit.
(3) Et donc difficile à consulter.