Lettre n° 2143

Par la grâce de D.ieu,
24 Sivan 5713,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Avraham Morde’haï(1), le Cho’het,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 19 Sivan, dans laquelle vous me dites que vous avez eu le mérite de voir le saint visage du Rabbi Rachab et de l’entendre commenter la Torah. Selon votre lettre, cela se passait à Chavouot, mais vous précisez que vous n’avez pas gardé le souvenir de ce qu’il a dit.

Néanmoins, différents textes établissent ce que l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h érige en Hala’ha, dans ses lois de l’étude de la Torah, chapitre 2, paragraphe 10. Il y est dit :

“ Dans le monde futur, on se rappellera de toutes les explications de la Torah que l’on a oubliées, par inadvertance. Déjà à l’heure actuelle, celles-ci reçoivent l’élévation. En effet, l’oubli émane des forces du mal et il ne peut atteindre que le Trône céleste(2). On peut en conclure que ce que l’on a étudié est, là-haut, totalement délivré de l’emprise de l’oubli. ”

Lorsque que je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je lirai votre demande de bénédiction, conformément à votre souhait. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles, à propos de tout ce qui y est mentionné.

Je vous joins un extrait de la causerie du Chabbat qui bénit le mois de Sivan et dont le contenu est, en fait, d’actualité tout au long de l’année. En effet, la Torah est donnée et donc reçue chaque jour. C’est pour cela que nous bénissons “ Celui Qui donne la Torah ”, au présent. Il serait bon d’en diffuser le message dans les cercles les plus larges, de la façon la plus adaptée.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav A. M. Mantcher, de France.
(2) Mais non un stade plus élevé.