Lettre n° 2149

Par la grâce de D.ieu,
27 Sivan 5713,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je viens de recevoir votre lettre du 24 Sivan. En leur temps, j’ai reçu également celles du 4 Iyar et du 11 Sivan. Dans la plus récente, vous me décrivez votre rêve.

Cessez donc de prendre tout cela en compte. Ne vous intéressez plus aux rêves. De nombreux livres sacrés expliquent que des hommes respectant scrupuleusement la Torah et les Mitsvot, jusque dans le moindre détail, doivent effectivement tirer un enseignement de leurs rêves, qui ne peuvent être vains, bien que la marge de manœuvre de l’homme, pour tout ce qui les concerne, soit très faible. Pour autant, nos Sages disent, dans ce cas également, que “ il n’est pas de rêve sans propos inutiles ”.

A l’opposé, pour les hommes de notre génération, qui prononcent de nombreuses paroles inutiles, ont un nombre plus important encore de pensées vaines, sans contenu, a fortiori sans lien avec la Torah et les Mitsvot, ces rêves n’ont aucune valeur, sont parfois même inspirés par le mauvais penchant, afin d’écarter l’homme de la réalité. En conséquence, je vous le répète encore une fois, vous ne devez tenir aucun compte de ces rêves.

Il serait bon que vous fassiez vérifier les Mezouzot de votre chambre à coucher, de même que vos Tefilin. De même, vous ferez preuve de plus d’énergie pour ce qui concerne la nécessité de vous marier et pour vos affaires. Pour le premier point, vous serez moins difficile et vous vous en remettrez aux ‘Hassidim âgés, auxquels s’appliquent les termes du verset : “ le nombre des années confère la sagesse ”. De plus, ceux-ci peuvent envisager la situation de manière objective. A l’opposé, celui qui est personnellement impliqué peut parfois être subjectif.

Si vous vous conférez à tout cela et, bien entendu, si vous maintenez vos études de la Torah, comme je vous le disais dans ma précédente lettre, D.ieu vous viendra en aide et vous connaîtrez la réussite, matérielle et spirituelle. Vous pourrez m’annoncer de bonnes nouvelles. Vous me direz que vous vous conformez à tout cela et que vous en constatez l’effet, de vos yeux de chair.

Lorsque je me rendrai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai votre nom, afin que vous connaissiez la réussite, dans tous les domaines.

Avec ma bénédiction,