Par la grâce de D.ieu,
2 Tamouz 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille de ce Chabbat. Pour ce qui est de votre épouse, l’expression employée était “ de ne pas diffuser ”(1), ce qui veut bien dire que, chaque fois qu’il est nécessaire de le dire, pour une quelconque raison, il est possible de le faire. Il en est de même pour les parents et les proches(2).
Vous m’interrogez sur un comportement particulier. Il me semble vous avoir déjà écrit que je n’en avais pas connaissance. De façon générale, il faut faire vérifier les Mezouzot de votre maison et donner, chaque matin de semaine, quelques pièces à la Tsédaka. Bien évidemment, ceci s’ajoute à ce qu’elle a elle-même l’habitude de donner, avant d’allumer les bougies du Chabbat et des fêtes.
Vous me posez une question à propos d’une femme qui guérit sans se servir de médicaments. Je ne comprends pas pourquoi vous devez avoir recours à des traitements inexplicables. En effet, la Torah a autorisé le médecin à guérir.
Je vous joins le fascicule édité à l’occasion de la fête de la libération(3) du 12-13 Tamouz, qui approche. Sans doute en mettrez-vous le contenu à la disposition du plus grand nombre.
Vous m’avez déjà écrit, il y a quelques temps, à propos des difficultés scolaires de vos enfants. Le principe général, en la matière, est l’effort incessant, avec bienveillance qui, au final, s’avère efficace. Plus précisément, tout dépend de l’endroit où l’on se trouve et de l’élève.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée, de bonne santé pour vous et votre épouse,
Notes
(1) Le fait qu’elle soit enceinte, dans la lettre n°1626.
(2) Tout cela ne s’appelle pas une diffusion.
(3) Du précédent Rabbi des prisons soviétiques.