Par la grâce de D.ieu,
25 Tamouz 5713,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre, concernant votre fils, qui est marié depuis plusieurs années et n’a toujours pas d’enfant.
Il faut déterminer, en premier lieu, si son épouse, votre bru, adopte le comportement de toutes les filles juives et respecte les lois de la pureté familiale. Lorsque c’est effectivement le cas, D.ieu accorde Sa bénédiction et l’on peut avoir des enfants en bonne santé, physique et morale. S’il s’avère qu’elle ne respecte pas encore ces lois, il est un effet de la Bonté de D.ieu qu’ils n’aient pas encore eu d’enfants. Le Tout Puissant désire, en effet, leur accorder la bénédiction que constituent des enfants en bonne santé, morale et physique.
Certains ne respectent pas la pureté familiale et semblent, néanmoins, avoir des enfants en bonne santé. Mais, il n’y a pas lieu de s’interroger, à ce propos. En effet, on ne sait pas avec précision ce qui se passe chez les autres, la douleur que des parents peuvent éprouver devant la manière injuste dont leurs enfants sont nés, en pareil cas. Ceux-là sont donc gênés d’en parler et ils cachent, de différentes façons, les souffrances profondes et les remords que leur inspire ce qui s’est passé.
S’il était possible de raconter de quelle manière la plupart des parents regrettent intimement de ne pas avoir respecté la pureté familiale, en sachant ce qui en a découlé pour leurs enfants, il ne serait pas nécessaire d’expliquer avec autant de précision pourquoi il est si important de mettre ces lois en pratique.
Mon propos n’est pas de vous faire souffrir, mais en tant que mère et que femme, vous devriez investir toutes vos forces, en la matière, agir pour que votre fils et son épouse respectent la pureté familiale et que vos autres enfants en fassent de même. Il ne s’agit pas de rendre un service à D.ieu, en adoptant ces pratiques, mais bien de se rendre un service à soi-même, de protéger ses enfants et petits-enfants du malheur, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles, d’apprendre que vous avez commencé votre action dans ce domaine et que vous avez connu le succès,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,