Par la grâce de D.ieu,
26 Tamouz 5713,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Issa’har Dov(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du jour de la libération(2), dans laquelle vous me décrivez votre action au sein d’une institution de mon beau-père, le Rabbi, celle de Beth Rivka(3), qui rapproche les cœurs des filles juives de notre Père Qui se trouve dans les cieux. D.ieu vous accordera la réussite et vous pourrez assumer pleinement vos fonctions au sein de cette école.
J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre, que vous préparez l’accueil de jeunes filles, qui viennent de familles ‘hassidiques et également de la ville(4), pour la durée des vacances(5). Il y a tout lieu d’espérer que l’on en verra les fruits et les fruits des fruits également après ces vacances.
De plus, l’Admour Hazaken explique, au vingt cinquième chapitre du Tanya, que “ cette unification(6), là-haut, est éternelle et immuable ”. Ici-bas, néanmoins, elle est soumise aux limites du temps et se marque à ce moment précis(7). Vous consulterez ce texte.
Se consacrer à une telle activité constitue un immense mérite et vous permettra également d’obtenir une bénédiction et une réussite accrues, dans vos préoccupations personnelles.
Avec ma bénédiction de succès et dans l’attente de vos bonnes nouvelles, à propos de tout cela,
Notes
(1) Le Rav I. D. Gurevitch, directeur du Beth Rivka de Yerres, en France.
(2) Du précédent Rabbi, le 12 Tamouz.
(3) A Yerres, dans la région parisienne.
(4) De Paris.
(5) Voir, à ce propos, la lettre n°2152.
(6) Obtenue grâce à l’étude de la Torah.
(7) Celui de l’étude.