Par la grâce de D.ieu,
26 Tamouz 5713,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une tâche sacrée, le Rav Moché Douber(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu vos deux lettres, en même temps, ce lundi soir. Il est dommage que vous n’ayez pas dit au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav H. M. A. ‘Hadakov(2), que vous souhaitiez être reçu(3), car vous partiez à la campagne. En pareil cas, je ne fais nullement preuve de rigorisme(4).
Je conclus en vous exprimant mes souhaits pour que vous ayez, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, “ un été en bonne santé, un été joyeux ”, vous-même et tous les membres de votre famille.
Avec ma bénédiction,
Vous évoquez vos douleurs à la plante du pied. La ‘Hassidout développe une explication, à propos du pied et, en particulier, du talon, dans sa dimension spirituelle(5). Il est bon, en la matière, de redoubler moralement d’ardeur. Ainsi, vous vous sentirez mieux physiquement.
Vous consulterez le début du Torah Or et le Likouteï Torah sur trois Parachyot, à cette même référence, au discours intitulé “ D.ieu n’agit pas avec tyrannie envers Ses créatures ”. D’autres textes traitent également de cette idée.
Ceci permet de comprendre l’avis, exprimé dans le traité Bera’hot 25b, selon lequel on ne peut pas dire, à propos du talon, “ que tous mes os proclament Ta louange ”, qu’ils glorifient D.ieu et Le magnifient. En effet, celui-ci permet uniquement la soumission et le don de soi(6).
Vous consulterez également le Midrach Tan’houma, cité dans le commentaire de Rachi sur le verset Devarim 2, 5 : “ Là où se pose le talon du pied : Ses pieds(7) se tiendront, ce jour-là(8) ”.
Notes
(1) Le Rav M. D. Rivkin, de New York. Voir, à son propos, la lettre n°205.
(2) Le Rav ‘Haïm Morde’haï Aïzik ‘Hadakov, directeur du secrétariat du Rabbi. Voir, à son sujet, les lettres n°1910, 1994 et 2070.
(3) En audience par le Rabbi.
(4) Quant à la fréquence de ces audiences.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°1688.
(6) Mais non la louange consciente de D.ieu.
(7) Ceux du Machia’h.
(8) Le jour de la délivrance, sur le mont des Oliviers.