Par la grâce de D.ieu,
8 Mena’hem Av 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été satisfait de constater que vous considérez d’un bon œil les institutions de Terre Sainte et que vous me faites part de leurs vertus. Puisse D.ieu faire qu’avec le temps, vous puissiez leur découvrir des qualités intrinsèques et non uniquement celles qui apparaissent par comparaison aux défauts constatés dans le reste du monde.
Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(1), dont le mérite nous protégera, soulignant à quel point il faut rejeter tout sentiment d’autosatisfaction. De façon générale, le mauvais penchant en profite pour susciter l’orgueil et la présomption, qui sont encore plus dommageables, y compris pour ce qui a déjà été accompli.
En fait, je veux bien écarter ce risque(2), pourvu qu’il y ait de quoi être fier, d’une manière qui convienne à mon beau-père, le Rabbi, fondateur de ces institutions, qui les dirige.
Je vous joins un fascicule qui vient de paraître. Vous en mettrez sûrement le contenu à la disposition du plus grand nombre. Et, que D.ieu transforme, très prochainement, ces jours(3) en joie et en allégresse.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2191.
(2) Celui de devenir orgueilleux.
(3) Précédant Tichea Beav.