Par la grâce de D.ieu,
12 Mena’hem Av 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été peiné d’apprendre que vous souffrez encore une fois du pied. Vous êtes suivi par un médecin et vous vous conformerez sûrement à ses prescriptions. Mais, ne prêtez pas attention à tout cela, au point d’en être amer.
Vous connaissez le dicton du Tséma’h Tsédek, commentant l’affirmation de nos Sages selon laquelle le médecin a été autorisé à guérir. Celui-ci souligne qu’en revanche, un médecin n’est pas habilité à prononcer un mot dur. J’attends de vos bonnes nouvelles, à ce sujet et je vous en remercie d’avance.
Je vous joins le fascicule qui vient de paraître. J’ai déjà écrit(1), qu’en ce mois(2), l’anéantissement fut le fait de Kamtsa et de Bar Kamtsa, qui firent preuve de haine gratuite. Pour réparer tout cela, il faut se porter à l’autre extrême, comme l’écrit le Rambam dans le second chapitre de ses lois des opinions, c’est-à-dire aimer son prochain, d’un amour gratuit.
Mais, cet amour n’est gratuit qu’en fonction des critères de la rationalité. Car, la Torah, quant à elle, demande d’aimer chaque Juif, comme l’expliquent le chapitre 32 du Tanya et le Séfer Hamitsvot, à la Mitsva d’aimer son prochain.
Ainsi, D.ieu nous prendra en grâce et nous libérera de l’exil. En effet, “ vous avez été vendus(3) pour rien ”. En conséquence, “ ce n’est pas avec de l’argent que vous serez libérés ”.
Avec ma bénédiction de prompte guérison,
Notes
(1) Voir la lettre précédente.
(2) Celui de la destruction du Temple.
(3) Comme esclaves.