Par la grâce de D.ieu,
6 Elloul 5713,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Avraham Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre dans laquelle vous me dites que, depuis vingt cinq ans, vous lisez la Torah, vous sonnez du Choffar et vous officiez pour la prière de Cha’harit, à Roch Hachana et à Yom Kippour. Cette année, ces jours seront dans les douze mois suivant le décès de votre mère et vous me demandez si, à mon sens, vous devez néanmoins conduire la prière.
La Hala’ha, à ce sujet, est précisée par différents textes. Celui qui conduit la prière depuis plusieurs années, à Roch Hachana et à Yom Kippour, doit le faire également(2). Vous consulterez les commentateurs du Choul’han Arou’h, le Arou’h Ha Choul’han, aux paragraphes 46 et 47, de même que d’autres références, comme le Maté Efraïm et ses commentateurs, au chapitre 581.
Bien plus, vous indiquez vous-même, dans votre lettre, que mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, vous avait dit d’en faire de même, lors du décès de votre père.
Vous connaissez sans doute l’instruction donnée par mon beau-père, le Rabbi, pour ceux qui conduisent l’office, à Roch Hachana et à Yom Kippour. Ceux-ci doivent, pendant les jours précédant ces fêtes, réviser la signification, au moins la plus simple, des mots qu’ils prononcent, qu’il s’agisse de la prière proprement dite ou bien des cantiques qui lui sont ajoutés.
Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année, que vous soyez un bon officiant pour ceux qui vous délèguent, leur permettant d’obtenir une bonne et douce année, au sein de tous nos frères, les enfants d’Israël,
Notes
(1) Le Rav A. M. Kirchenbaum, de Jérusalem.
(2) Pendant l’année du deuil.