Par la grâce de D.ieu,
23 Elloul 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres des 10 et 15 Elloul, de même que les précédentes. Je suis satisfait de constater que vous accordez des circonstances atténuantes à tous ceux qui vous entourent. Nos Sages et, en particulier, les textes de la ‘Hassidout, soulignent l’importance d’une telle attitude. Pour autant, cela ne peut nullement se substituer aux actions qui devraient être réalisées et qui manquent.
Lorsque les circonstances atténuantes empêchent d’agir et d’encourager à l’action, même si D.ieu récompense celui qui en est l’auteur, la perte que causera ce manque d’empressement doit effectivement être prise en compte.
Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(1), dont le mérite nous protégera, selon lequel “ la mission essentielle des anges Mi’haël et Matat…(2) consiste à mettre par écrit les mérites d’Israël ”. Et, le Tséma’h Tsédek(3) ajoute que “ nous sommes des travailleurs du jour ”, chargés de transmettre la clarté. Pour cela, des actions concrètes sont nécessaires.
Pour ne pas se tromper soi-même, on prendra une feuille de papier et l’on écrira ce que l’on a fait et ce que l’on aurait pu faire.
Avec ma bénédiction pour que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année, de même que tous les membres de votre famille,
Notes
(1) Voir également la lettre n°1910.
(2) Matat-ron, “ l’ange dont le nom est semblable à Celui de son Créateur ”.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1564.