Par la grâce de D.ieu,
3 Kislev 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous avez dernièrement subi, dans votre immeuble, des dégâts qu’il semble impossible d’expliquer de manière naturelle. Lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai vos noms, afin que vous connaissiez la réussite, que D.ieu vous accorde Sa bénédiction matérielle, de sorte que vous transformiez ces biens matériels en spiritualité.
Car, conformément au dicton de l’Admour Hazaken(1), que nous a maintes fois répété mon beau-père, le Rabbi, “ D.ieu accorde aux Juifs des biens matériels, afin qu’ils en fassent de la spiritualité ”.
Il serait bon que vous augmentiez votre participation à la Tsédaka, prélevée sur votre caisse commune. Vous m’écrivez, en effet, que vous êtes associé dans la propriété de cette immeuble. Vous donnerez donc de la Tsédaka avec largesse et en abondance. Ainsi, vous élargirez les canaux par lesquels D.ieu vous accorde la bénédiction et la réussite.
De même, si vous mangez ou buvez dans certaines pièces de ce bâtiment, il serait bon qu’il s’y trouve de bonnes Mezouzot, de même que quelques livres sacrés, comme un Sidour, un ‘Houmach, un livre de Tehilim et un Tanya. Chaque jour d’ouverture de cet immeuble, ceux qui s’y trouvent, y résidant ou y travaillant, liront quelques passages dans l’un de ces livres ou bien prieront.
D.ieu vous donnera la réussite et vous pourrez annoncer de bonnes nouvelles, en tous ces domaines. Plus vous agirez avec largesse et mieux cela sera pour vous.
Votre chèque a été transmis au fonds pour les réalisations discrètes(2), qui soutient des réalisations communautaires et des individus, sans en faire état publiquement. Il s’agit d’une des formes les plus hautes de la Tsédaka(3). Elle est particulièrement favorable pour protéger du “ mauvais œil ”(4) et elle permet de “ se développer largement sur la terre ”.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°1637 et 2461.
(2) Géré par le Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et chargé des actions confidentielles, voulues par le Rabbi.
(3) Puisque celui qui la donne ne sait pas qui en bénéficie et celui qui la reçoit ne sait pas de qui elle provient.
(4) Le Rabbi dit simplement “ de l’œil ”.