Lettre n° 2488

Par la grâce de D.ieu,
26 Adar Richon 5714,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Nathan Mena’hem(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu avec plaisir votre livre, la Haggadah de Pessa’h avec une traduction en Yiddish et en anglais, de même qu’un recueil de coutumes, d’explications et de lois. Par amitié, je l’ai feuilleté, en fonction du temps dont je disposais et je vous joins quelques notes.

Que D.ieu vous accorde la réussite, afin d’illuminer votre entourage par “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même que par le luminaire de la Torah, c’est-à-dire la ‘Hassidout et par ce qui est particulièrement nécessaire, à notre époque et dans ce pays, les lois et les pratiques positives d’Israël.

Avec mes respects et ma bénédiction dans tous ces domaines,

N. B. : Si vous avez édité d’autres livres, vous voudrez bien les envoyer également à ma bibliothèque. Je vous en remercie d’avance. Une Haggadah avec un recueil d’explications et de coutumes(2), publiée par les éditions Kehot, vous a été adressée, par colis séparé.

Notes :

Page 10 et dans le texte correspondant de la traduction anglaise : Vous dites que les premiers-nés, les Cohanim et les Léviim ne jeûnent pas, à la veille de Pessa’h. Il faut véritablement s’interroger sur la source d’une telle affirmation. En tout état de cause, la Hala’ha précise qu’ils jeûnent, comme le dit le Maharil, cité par les derniers Sages, au chapitre 470.

Pour éviter toute confusion, il faudrait corriger cela, en effaçant ces mots.

Pages 15 et 16, de même que dans la traduction anglaise : Vous citez la formule(3) : “ Qu’il(4) soit abandonné comme la poussière de la terre ”. Certains la disent en Yiddish ou en anglais et non en araméen. Il est donc indispensable de traduire également “ qu’il soit abandonné ” et non uniquement “ comme la poussière de la terre ”. Il est clair que ce terme est essentiel.

Page 19 : Vous commencez le texte du Kiddouch par Vayehi Erev, et ce fut le soir. Certains ont effectivement cette coutume, mais la majeure partie des communautés ne le fait pas. Il eut, au moins, été souhaitable de mettre ces mots entre parenthèses.

Page 29 : Vous dites que Rabbi Eliezer était un Cohen. Il semble qu’il s’agisse d’une faute d’imprimerie. Vous consulterez l’introduction du Radal sur les Pirkeï de Rabbi Eliézer. Il s’agit, en fait, de Rabbi Eléazar.

Page 84 : Le Psaume Chir Hamaalot remplace le Mizmor Livneï Kora’h et l’on peut se demander pourquoi il en est ainsi.

Notes

(1) Le Rav N. M. Mandel. Voir, à son sujet, la lettre n°2553.
(2) Dont le Rabbi est l’auteur.
(3) Qui est en araméen.
(4) Le ‘Hamets.