Par la grâce de D.ieu,
9 Adar Cheni 5714,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
J’ai été consterné d’apprendre que vous n’êtes pas en bonne santé, depuis plusieurs semaines. J’espère qu’à réception de la présente, vous irez mieux et pourrez me le faire savoir. En effet, il est préférable d’accomplir soi-même une Mitsva plutôt que de déléguer quelqu’un pour le faire. Or, “ avoir un corps en bonne santé fait partie des voies de D.ieu ”(2).
La foi pure de chaque Juif et de chaque Juive intègre également la croyance que D.ieu est le seul Maître de l’univers et de tout ce qu’il contient, du monde matériel, de chaque homme et de chaque femme. D.ieu est l’Essence du bien et Il souhaite accorder uniquement le bien à chacun et à chacune.
Or, la santé physique est déterminante, en la matière, comme l’explique le Rambam, dans ses lois des opinions, à la fin du chapitre 3 et au début du chapitre 4. Vous connaissez également le commentaire que donne le Bal Chem Tov(3) du verset “ lorsque tu verras l’âne de ton ennemi ployer sous son fardeau…, tu lui viendras en aide ”. Tout ceci est expliqué dans le discours ‘hassidique du 10 Chevat 5713(4).
Lorsque, non seulement on sait mais, en outre, on ressent tout cela, on peut l’incruster en son âme, avec un calme intérieur, qui provoquera une amélioration immédiate de la santé et une prompte guérison.
D.ieu fasse que vous puissiez me donner de bonnes nouvelles, en tous ces domaines. Qu’Il accorde que cela soit au plus vite.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Selon les termes du Rambam.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2475.
(4) 1953, prononcé par le Rabbi à l’occasion de la Hilloula du précédent Rabbi.