Lettre n° 2518

Par la grâce de D.ieu,
12 Adar Cheni 5714,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires, grand érudit,
issu d’une illustre lignée, d’une sainte famille,
le Rav Avraham(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 23 Adar Richon, dans laquelle vous évoquez la visite, dans votre ville du ‘Hassid aux multiples accomplissements, plein d’ardeur et réalisant de grands accomplissements, le Rav Chimeon Jacobovits. Celui-ci a commenté la Torah dans votre synagogue et maison d’étude. Ceux qui l’ont entendu en ont été satisfait.

Il faut espérer que ces propos pénètrent dans leurs cœurs, de sorte que s’accomplisse la promesse du verset : “ La chose est très proche, dans ta bouche et dans ton cœur, pour l’accomplir ”. D.ieu fasse que chacun d’entre nous assume la mission qui lui est confiée, ici-bas. Chaque Juif est l’émissaire de l’Homme Supérieur, Qui siège sur le Trône céleste, comme l’explique le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, auteur du Choul’han Arou’h et du Tanya, au début de la Parchat Vaykra.

Bien évidemment, on doit affronter différentes barrières et obstacles pour mener à bien cette mission, dans le monde et dans sa partie que chacun reçoit en partage. Nos Sages proposent un remède efficace, pour cela : “ La joie brise les limites ”. Il faut donc éprouver la joie de la Mitsva, qu’il s’agisse d’une Mitsva à proprement parler ou d’un enseignement, de portée générale, qui est un grand principe de la Torah, “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”(2).

A tout cela, s’applique ce que dit le Rambam à propos de la joie(3), à la fin des lois du Loulav. Ces jours d’Adar, pendant lesquels on multiplie sa joie, sont propices pour tout cela, d’autant qu’il y a deux Adars et que l’on adopte l’avis le plus rigoriste, exprimé dans le Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, au chapitre 588, paragraphe 7, selon lequel on multiplie sa joie durant le premier et le second Adar.

Avec mes respects et ma bénédiction de joyeux Pourim,

Notes

(1) Le Rav A. Abuhatsera, de Yavné, en Erets Israël.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2500.
(3) Il souligne qu’elle est nécessaire en tout temps.