Par la grâce de D.ieu,
12 Adar Cheni 5714,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre du 9 Adar Cheni. J’ai pris connaissance avec plaisir de sa première moitié, dans laquelle je vois que vous avez bien compris le contenu de la lettre que j’ai adressée aux femmes et jeunes filles ‘Habad de votre ville et, avant tout, que vous en avez mis les termes en pratique, en adoptant le comportement d’une femme juive, en général et d’une femme ‘hassidique, en particulier.
A n’en pas douter, D.ieu tiendra Sa promesse et Il vous ajoutera bénédiction et réussite en tous vos besoins.
Parallèlement, je suis surpris par l’autre moitié de votre lettre, dans laquelle vous remettez en cause votre état actuel et vous rappelez d’autres situations que vous avez connues.
Quiconque, appartenant à notre peuple, a reçu de D.ieu le mérite d’être sauvé, en particulier lorsque ce fut par de grands miracles, en quittant le pays dans lequel on était auparavant, a traversé différents états et de nombreuses frontières, est finalement parvenu, intègre, dans un pays calme, doit voir en tout cela la preuve la plus éclatante du fait que D.ieu veut le protéger.
Si une telle personne forge les réceptacles nécessaires, il est certain que D.ieu satisfera tous ses besoins, lui accordera, en particulier des enfants en bonne santé, ce qui est l’une des premières et des plus importantes Mitsvot de notre sainte Torah, de même que le plus grand bonheur que les Juifs puissent concevoir.
J’espère qu’à la réception de la présente lettre, vous cesserez de penser à tout cela. Vous raffermirez votre confiance en D.ieu, Qui dirige le monde entier, vous accordera une vie facile, permettra que vous ayez un enfant en un bon moment. Il sera en bonne santé et vous l’éduquerez, avec votre mari, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.
Il serait bon de faire vérifier toutes les Mezouzot de votre domicile, afin qu’elles soient cachères. Chaque lundi et jeudi, vous donnerez, le matin, un cent ou deux, prélevés sur l’argent que vous recevez pour les dépenses courantes, à la Tsédaka. Votre mari en fera de même. Peu importe le montant. Il suffit que cette pratique soit fixe. Bien évidemment, vous l’adopterez sans en faire le vœu.
Je répète encore une fois ce que je disais plus haut. Il faut prendre la ferme décision d’avoir un foyer juif et ‘hassidique, placer sa confiance en D.ieu, Qui accordera des enfants en bonne santé et la satisfaction de tous les besoins, matériels et spirituels.
Avec ma bénédiction,
N. B. : Je vous joins la copie d’une de mes lettres, adressée à tous, que vous ferez sûrement connaître à vos amies.