Lettre n° 2531

Par la crainte de D.ieu,
17 Adar Richon 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 11 Adar Cheni, dans laquelle vous me demander de prier vous et pour votre épouse, afin que soit exaucé le souhait de votre cœur et que vous ayez un enfant.

Lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai votre nom pour tout cela, comme vous me le demandez.

Il est sans doute inutile de vous rappeler l’affirmation bien connue de nos Sages selon laquelle le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ” et rien, ici-bas, ne fut créé inutilement. Par un effet de la divine Providence, vous exercez une fonction publique, qui vous confère une certaine influence, dans votre ville. Vous devez donc vous servir de tous vos moyens et de toutes vos forces pour rapprocher le cœur des fils et des filles d’Israël de leur Père Qui se trouve dans les cieux.

Parfois, on oublie, pour différentes raisons, que ces personnes sont les enfants de D.ieu. Vous devez donc restituer ce qui a été perdu, rapprocher ceux qui sont éloignés et repoussés. Lorsque l’on agit dans ce sens, avec la sincérité et l’ardeur qui convient, la réussite est assurée.

Et, “ mesure pour mesure ”, vous devez être animé d’un intense espoir que D.ieu, Qui est l’Essence du bien, vous accordera le plaisir d’avoir un enfant et de l’élever à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.

Vous connaissez également l’enseignement de notre sainte Torah, selon lequel toute chose doit emprunter les voies de la nature. En conséquence, vous consulterez un médecin spécialiste et vous lui demanderez ce que vous devez faire pour agir de manière naturelle.

Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre domicile, de même que vos Tefillin, afin qu’elles soient cachères. Les lundis et jeudis, au matin, vous donnerez quelques pièces à une cause de Tsédaka, liée à l’éducation basée sur la Torah et les Mitsvot. Votre épouse en fera de même, avant l’allumage des bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,