Lettre n° 2533

Par la grâce de D.ieu,
18 Adar Cheni 5714,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Israël Moché(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 3 Adar Cheni et, pour une certaine raison, ma réponse a été retardée jusqu’à maintenant. De fait, vous introduisez, à la fin de votre lettre, une allusion à ma réponse, qui est la suivante.

Dans la famille du Rabbi, il n’est pas d’usage de donner une approbation à un livre ou à une brochure. Et, nos Sages disent : “ Ne vous écartez pas de la pratique de vos ancêtres ”. En l’occurrence, vous reproduisez un livre et vous n’indiquez pas, dans votre lettre, le nom de son auteur. Néanmoins, vous joignez des documents à votre lettre et il semble qu’il s’agisse du commentaire de la Torah de l’auteur du ‘Horev(2).

Or, ces livres sont bien connus et célèbres, dans les cercles auxquels sont vraisemblablement destinées vos copies.

D.ieu fasse que chacun d’entre nous assume son rôle et sa mission, pour éclairer et transformer l’obscurité du monde, l’illuminer par “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, par le luminaire de la Torah qui en est la dimension profonde.

J’espère qu’il est inutile de vous rappeler qu’à notre époque, il est une nécessité absolue d’avoir un temps fixé pour l’étude de la partie profonde de la Torah. Celle-ci s’impose également aux descendants de milieux qui, à d’autres époques, étaient éloignés d’une telle étude. Selon une image bien connue, lorsque la pénombre se renforce, il est nécessaire d’intensifier la lumière, quantitativement et aussi qualitativement.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,

Notes

(1) Le Rav I. M. Lipchitz.
(2) Le Rav Chimchon Raphaël Hirsh.