Par la grâce de D.ieu,
21 Adar Cheni 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir, après une longue interruption, votre lettre de l’issue du Chabbat Chouchan Pourim, dans laquelle vous me faites part de votre état de santé, qui n’était pas satisfaisant et s’est maintenant amélioré.
Vous me parlez également de vos études de la Torah. Je suis surpris que vous ne parliez pas de la lecture des Tehilim, après la prière du matin, conformément à l’enseignement, s’adressant à tous, de mon beau-père, le Rabbi, chef de notre génération.
J’espère que vous prenez également part à la répartition du Talmud. Comme l’expliquent plusieurs Likouteï Dibbourim édités par Ma’hané Israël, cette répartition est une très ancienne coutume. Notre chef, le maître de ‘Habad, l’a renforcée et diffusée. J’espère que seules vos lettres manquent, mais que, concrètement, vous prenez effectivement part à toutes ces études.
De même, une lecture superficielle de votre lettre semble indiquer que votre participation à ces études a été affaiblie, du fait de votre état de santé. J’espère que cela n’a pas été le cas. En effet, nos Sages soulignent que celui qui a la migraine doit redoubler d’ardeur à l’étude de la Torah. Car, si la Torah est comparée à une nourriture, à un aliment, elle apporte également la guérison au monde.
Chez un Juif, le matériel et le spirituel vont de pair. Aussi, un affaiblissement physique est un indice de ce qui se passe moralement. Il faut donc une guérison spirituelle, c’est-à-dire un ajout à l’étude de la Torah. C’est ainsi que l’on met en pratique le Précepte : “ Tu seras intègre avec l’Eternel ton D.ieu ”, matériellement et spirituellement, comme l’explique le Likouteï Torah, à propos de ce verset (Nitsavim 45, 3).
Il est sûrement inutile de vous préciser que vous devez faire preuve de largesse envers les autres, les attirer également vers la ‘Hassidout, ses pratiques et ses voies. Que D.ieu vous accorde la réussite en tout cela.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,