Par la grâce de D.ieu,
23 Adar Cheni 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yoets David(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre, il y a un certain temps, me faisant part des décisions qui ont été prises lors de la réunion du 8 Chevat 5714. A l’heure actuelle, celles-ci ont sûrement été mises en pratique, car l’acte est essentiel, et non l’étude. De fait, l’action est le moyen de vérifier de quelle manière s’est déroulée l’étude, comme cela est expliqué à propos de l’affirmation de nos Sages, selon laquelle “ nul n’est aussi avisé que celui qui possède de l’expérience ”.
J’ai été satisfait de lire, dans votre lettre, que différents cours avaient été fixés dans votre ville. Mais, pour faire suite à ce qui a été dit auparavant, je suis particulièrement surpris que vous ne parliez pas d’une étude des lois que l’on applique couramment(2) et qui figurent, pour la plupart, dans le Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm. Il est particulièrement nécessaire de les connaître et l’on doit donc les étudier, au moins de manière abrégée. On les trouve dans le Sidour Dére’h Ha ‘Haïm, du Gaon de Lissa. On peut aussi se servir de l’abrégé du Choul’han Arou’h, en omettant quelques chapitres, qui sont moins utiles.
Et, puisse D.ieu faire que les érudits de la Torah et ceux qui ont le mérite de se consacrer à l’étude apprennent également les lois relatives aux différentes bénédictions que l’on doit réciter, ou bien aux interruptions permises, pendant la prière. Malheureusement, ces connaissances manquent cruellement, parfois même de manière effrayante.
D.ieu fasse que cette étude soit instaurée, dans votre ville, par votre intermédiaire et qu’elle prenne de larges proportions, bien plus qu’elle ait un effet positif sur tous les participants à ces cours, ce qui concerne également les femmes, qui doivent connaître, par exemple, les lois de la pureté familiale.
Vous ne précisez pas, dans votre lettre, que vous avez un cours de ‘Hassidout, mais je suis sûr que vous avez uniquement oublié de me l’écrire et que vous n’avez nullement omis une telle étude, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Que D.ieu vous permette de m’annoncer de bonnes nouvelles, en tous ces domaines.
Avec ma bénédiction de réussite,
N. B. : Je vous joins une copie de ma lettre(3), adressée à toutes les femmes et jeunes filles juives. Vous la diffuserez sûrement, de la manière qui convient.
Notes
(1) Le Rav Y. D. Gluck.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2456.
(3) Il s’agit de la lettre n°2520.