Par la grâce de D.ieu,
2 Nissan 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de la veille du 26 Adar Cheni et j’ai été satisfait de recevoir votre carte postale de la veille du Chabbat de la Paracha(2) du mois de la délivrance, des miracles et de la joie, pour reprendre l’expression de Rachi, commentant le traité Taanit 29a.
A l’occasion de la fête des Matsot, qui approche, je vous souhaite, de même qu’aux membres de votre famille, de la célébrer de manière cachère et joyeuse. Différents textes expliquent que les fêtes exercent leur influence sur les jours qui les suivent, jusqu’à la fête suivante. Le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, l’explique également, à la Parchat Bera’ha, page 98b. Et, vous ressentirez qu’il en est bien ainsi, dans votre maison et dans votre entourage, tout au long de l’année.
Le Likouteï Torah, à cette référence, évoque la soumission qui se retrouve en toutes les fêtes et que l’on doit donc révéler uniquement jusqu’à la fête suivante. Mais, une fête a également un contenu spécifique, qui est conservé toute l’année.
C’est, en particulier, le cas pour Pessa’h, conformément au dicton de mon beau-père, le Rabbi, prononcé à Pessa’h 5703(3), selon lequel un reflet des fêtes éclaire chaque jour. Celui de Pessa’h se poursuit en permanence(4).
Avec mes respects et ma bénédiction, à l’occasion de la fête,
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles. Voir, à son sujet, la lettre n°2331.
(2) Parchat Ha’hodech.
(3) 1943.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°2570.