Lettre n° 2580

Par la grâce de D.ieu,
6 Nissan 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, qui n’était pas datée. Vous m’écrivez que vous êtes encore nerveuse. Après que nous ayons évoqué ce sujet à de nombreuses reprises, que vous ayez pu constater, de vos propres yeux, que D.ieu vous conduit vers ce qui est votre bien, je suis surpris que vous ne trouviez pas en vous la détermination et la confiance en D.ieu que vous devriez avoir.

Ainsi, vous êtes encore nerveuse. Vous réfléchissez et vous oubliez que D.ieu dirige le monde entier. Vous pensez encore qu’une autre influence est concevable.

Bien plus, nous nous trouvons dans les jours qui séparent Pourim de Pessa’h, lorsque des miracles se produisirent, non seulement “ en ces jours-là ”, mais aussi “ à cette époque-ci ”. Vos pensées sont d’autant plus surprenantes.

D.ieu fasse qu’à partir d’aujourd’hui, vous et votre mari, le Rav, soyez fermes dans votre foi et votre confiance en D.ieu, le Roi, Roi des rois, l’Essence du bien, qui révélera, dans votre existence, un bien visible et tangible. L’Admour Hazaken explique, dans le Tanya, qu’avec une foi sincère, on peut transformer le bien caché en bien visible et tangible.

Nous préparons actuellement la fête de Pessa’h, qui commémore la sortie d’Egypte. La ‘Hassidout explique que l’on peut alors se libérer de toutes ses limites. Ceci hâtera la réalisation de ce qui vient d’être dit.

Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,